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Nous vous souhaitons à tous un joyeux Noël. Comme vous pouvez le constater nous ne sommes pas vraiment dans l'ambiance habituelle. Nous avons fêté Noël à la plage et sous les cocotiers.
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Pendant le trajet en Ferry entre La Paz et Mazatlan, nous avons passé le tropique du cancer, le changement est radical. Nous étions habitués aux rocailles et aux cactus depuis longtemps, car même aux US l’univers était très minéral. Maintenant, tout est vert : les champs, les collines et les montagnes au loin. Il y a de l’herbe, des arbres, de petites fermes partout. Nous trouvons de nombreuses échoppes qui vendent des fruits (bananes, coco, orange). La coco fraiche, remplie de lait, devient un must de nos pauses. Si nous trouvons une machette, nous récupérons des cocos au pied des palmiers pour...
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Il y a beaucoup de vent sur La Paz et nous devons donc attendre mardi pour pouvoir aller en mer et profiter de la baie. Comme il n’y a des ferries que les mardis et jeudis, nous resterons jusqu’au 1er décembre dans la capitale de la Baja Sur. Ici, nous retrouvons des supermarchés à l’occidentale, très achalandés. Mardi nous prenons la mer, pour nager avec le plus gros poisson du monde. Rassures toi Berny, je n’ai pas nourri les poissons même si les enfants se moquaient bien de moi : « Papa y va vomir, papa y va vomir ! ». Après un petit moment à rechercher une énorme tache sombre, nous sautons...
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Nous avons failli passer rapidement à Loreto et c’eut été dommage. Le centre ville de type colonial vaut vraiment le détour. Nous sommes restés le mardi entier à flâner dans les rues ombragées de ce village. Loreto a été la première mission Jésuite de la Baja et en fut longtemps la capitale, jusqu’à ce qu’un cyclone ravage une partie de la ville. Nous quittons cette ville agréable pour nous engager dans 362km de désert pour rejoindre La Paz. Après nous être arrêtés à la dernière plage, nous attaquons une bonne montée en fin d’après-midi. Rien que sur cette étape, j’aurais perdu le Tour, j’accuse...
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Mercredi soir surprise ! Les Frogs ont fait du camion stop pour nous rattraper. Ils arrivent de nuit et nous passons un long moment à raconter chacun nos péripéties , les enfants sont aux anges car ils peuvent discuter avec quelqu’un d’autre que leurs parents. Nous décidons de prendre la route quand même et de trouver après Mulege une plage sympa pour nous reposer ensemble (enfin surtout eux car nous nous reposons depuis un moment…). Nous arrivons à Mulege vers 13h pour manger, nous prenons notre temps car un belge nous a dit qu’à 5km il y avait un camping. Nous quittons la ville tranquillement...
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Nous sommes arrivés sous la pluie à Santa Rosalia par une route défoncée et la zone industrielle. Autant dire que la première impression a été négative. Cependant le lendemain, nous prenons le temps de faire un tour dans la ville. La particularité de celle-ci est qu’elle a une histoire avec la France, en effet à la fin du XIX siècle des français ont obtenu la concession de la mine pour 99 ans. De ce fait, le style des maisons entourant les bureaux de la Boléo compagnie sont totalement différents de tout ce que l’on peut trouver au Mexique. Malheureusement comme souvent ici des Hurricanes ont démolis...
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Après notre nuit dans la cabine du camion, nous nous rechargeons en nourriture et en eau et repartons pour San Ignacio, situé à 75km de Vizcaino. Les traversés de désert se succèdent mais ne se ressemblent pas. La route n’est pas très difficile et le vent nous permet de supporter la chaleur. Nous cherchons à nouveau l’ombre pour manger. La journée devait être courte mais elle le sera encore plus car j’explose deux chambres à air et les deux pneus de mon vélo sont déchirés. Nous dormons au milieu des cactus, ce qui n’est pas si facile car il y a des micro-cactus partout dans le sol. Nous passons...
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Cela ne fait pas huit jours ! Normal nous n’avons pas fait ce qui était prévu. Mardi nous quittons El Rosario, pas aussi tôt que nous l’aurions souhaité. Nous attaquons la partie la plus difficile de la Baja California. Ingrid et Murray nous avaient prévenus, cela monte sans fin. Enfin plus exactement cela monte très raide pour descendre super raide sans arrêt, dur très dur! En plus la route passe par tous les sommets du coin, elle ne contourne jamais pour éviter la grimpette. Les 100km sont encore dans les jambes mais heureusement Arwen pédale fort quand elle voit que son père n’en peut plus....
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Lundi, notre première étape nous amène à San Thomas, situé dans une vallée où poussent des vignes et des oliviers. La route que nous empruntons est en travaux, nous nous tapons donc 10km de piste pour terminer la journée. Alexane n’est pas très en forme, elle tousse et avec la poussière cela n’arrange rien, mais Loulou assure. Maintenant qu’il peut passer ses vitesses (sauf le grand plateau) il roule encore mieux. Nous retrouvons Brian le soir (non il n’est pas dans la cuisine !), il s’est mis dans une galère en voulant rejoindre la plage par une piste de 40km et a explosé deux chambres à air,...
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Nous avions décidé de passer la frontière rapidement et de quitter Tijuana au plus vite (on nous en avait dit beaucoup de mal !). Nous arrivons assez tôt devant un tourniquet, passage obligé pour les piétons et les cyclistes, seul problème, nos tandems sont beaucoup trop longs pour passer ces grilles tournantes. Nous rebroussons donc chemin et prenons l’autoroute pour pouvoir passer la frontière. Nous passons doucement, personne ne nous demande rien, ainsi, nous nous retrouvons au Mexique sans aucune vérification administrative. Aussi nous rebroussons encore une fois notre chemin pour demander...
